le lundi 22 juin suite
la suite n'est pas utile, mais il faut quand même le dire, qu'il a fait ce qu'il a pu. Il était pas content, tellement pas content. Il avait beaucoup d'orgueuil, il disait "SEUL" avec tellement de tristesse, tout était au moins dans son regard, de celui qui peine, c'est ça le plus terrible, avoir l'air de ce curieux chien battu. C'est une sorte de regard qui monte, c'est ni un regard, c'est surtout une aventure de sourcils. Un plus haut que l'autre, une pente douce, un peu trop douce pour faire caractère, sans doute pas assez pour faire égal. Un garçon égal, c'est quelque chose de fort, c'est une ligne de front, une aventure déjà bouclée, une grille déjà forgée. Le chien battu dit d'avance "tout ça c'est trop compliqué", la sentence est muette, mais assez inévitable. Il essaye peut-être seulement de donner une odeur, de dire qu'il y a des chemins, et qu'il n'a pas empreinté le plus simple. Il le dit pour être content de lui, c'est mieux que le lissage vert caca du "j'ai pas décidé ! Je voulais pas !", ce chemin là est terrible, on ne lui donne pas d'excuses, on le regarde en souriant, d'un air dégueulasse, l'air des autres. "Pauvre garçon"
Donc disons une fois de plus la révolution.
La révolution, le dire c'est plus le faire...