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matta

22 juillet 2013

le lundi 22 juin suite

la suite n'est pas utile, mais il faut quand même le dire, qu'il a fait ce qu'il a pu. Il était pas content, tellement pas content. Il avait beaucoup d'orgueuil, il disait "SEUL" avec tellement de tristesse, tout était au moins dans son regard, de celui qui peine, c'est ça le plus terrible, avoir l'air de ce curieux chien battu. C'est une sorte de regard qui monte, c'est ni un regard, c'est surtout une aventure de sourcils. Un plus haut que l'autre, une pente douce, un peu trop douce pour faire caractère, sans doute pas assez pour faire égal. Un garçon égal, c'est quelque chose de fort, c'est une ligne de front, une aventure déjà bouclée, une grille déjà forgée. Le chien battu dit d'avance "tout ça c'est trop compliqué", la sentence est muette, mais assez inévitable. Il essaye peut-être seulement de donner une odeur, de dire qu'il y a des chemins, et qu'il n'a pas empreinté le plus simple. Il le dit pour être content de lui, c'est mieux que le lissage vert caca du "j'ai pas décidé ! Je voulais pas !", ce chemin là est terrible, on ne lui donne pas d'excuses, on le regarde en souriant, d'un air dégueulasse, l'air des autres. "Pauvre garçon"

 

Donc disons une fois de plus la révolution. 

La révolution, le dire c'est plus le faire...

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22 juillet 2013

le lundi 22 juin

du contenu sauvage du soir du lundi 22 juin, très tôt, même très très tôt, du monde qui s'efface dans les péripéties et l'inertie. Moi je dis, même lui disait, et même lui aussi ; je ne dis rien, puisque tout est dit. Il faut juste s'aider un peu, s'articuler, s'équilibrer.

Elle disait 8, elle disait le nombre, elle l'entendait palpiter, elle écrivait rouge sur la marge, sur les carreaux, moi je disais "c'est rien, c'est pas si grave" je disais qu'il fallait pas s'en faire. Elle disait les fautes, moi je relisais et je trouvais pas ça si mal, enfin il y avait une certaine longueur, et il fallait les sortir toutes ces phrases, les écrire, mais invariablement, c'était pas assez. C'était sur la poésie. "La poésie qui vient du mot "créer" est un acte créateur" et puis après je ne sais quoi, dire des choses sur ça, dire ce que c'était, et d'ailleurs c'était quoi ? C'était des phrases et des mots, invariablement insuffisants...

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